Publié dans Société

Excès de vitesse et choc mortel - La dépouille de la femme malagasy rapatriée à Ambositra

Publié le lundi, 30 décembre 2019

24h après les autopsies, l’heure est venue pour quitter la morgue d’Ampefiloha. Ces autopsies des corps du motocycliste suisse d’une trentaine d’années et de sa compagne malagasy, tous deux tués tragiquement lors d’un accident, à Ivato dimanche dernier, n’ont pris fin que vers le début de l’après-midi, hier. C’était dans ces circonstances que les proches de la jeune femme ont emmené sa dépouille vers Ambositra, sa région natale. Notons que la poignée de personnes présentes n’ont voulu faire aucun commentaire sur cette affaire.  

Quant à son compagnon suisse, son sort est encore incertain. D’après des bribes d’information glanées auprès d’une source auprès de la morgue, on est encore obligé d’attendre sa famille qui sera sur place dans les prochaines heures. Ce qui fait que sa dépouille devra encore rester à la morgue, le temps que les différentes formalités soient régularisées. Les bruits courent également que le défunt aurait vécu maritalement avec une résidente, une Malagasy. Mais en attendant une version officielle, une remarque générale s’impose : il y a trop d’accidents occasionnés par les motos ces 72 dernières heures.  Dimanche soir sur la RN4, un autre couple a subi un accident,  fatal également au motocycliste. Quant à sa passagère, elle est grièvement blessée et son état critique. La moto s’est encastrée violemment sous l’arrière d’un camion en stationnement. Une chose est sûre, le deux-roues aurait roulé à vive allure lorsque son pilote, pour une raison non déterminée, a perdu subitement le contrôle. Pas plus tard qu’hier, dans l’après-midi, un scooter piloté par une femme a été percuté par un 4x4 à Ampandrana. L’on ignore encore le sort réservé à  la victime. Toujours hier, mais dans la matinée, un scooter a été pulvérisé par un minibus Mercedes-Benz Sprinter du côté du Fasan’ny Karana à Anosizato. L’on craint pour le scootériste.

Franck R.

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Editorial

  • Conscience éthique
    Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir. Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption…

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